Botnets

C’est la rentrée – attaques DDoS sur Twitter ?

Image du blog de Cyxymu

Image du blog de Cyxymu

Les vacances sont finies pour moi ou presque, l’actualité n’a pas été particulièrement active. J’ai continué d’alimenter la liste de signets que vous voyez dans la colonne de gauche du présent blog (sous le titre : « Mes derniers bookmarks »).

Un « événement » a fait la une de l’actualité, y compris dans les principaux journaux français (Le Monde par exemple et plus ici), à savoir l’attaque dont Twitter et Facebook ont été victimes. Je suis presque contraint de l’évoquer, tout en soulignant que des attaques en déni de service sont quotidiennes sur Internet, mais ce n’est pas réellement là le sujet.

Une attaque en déni de service distribué (plus d’explications sur Wikipédia), tout d’abord, consiste à empêcher l’accès des usagers légitimes d’un service sur Internet (donc par exemple un site Web tel que Twitter ou Facebook, ou votre blog personnel) en initiant des connexions multiples depuis plusieurs endroits sur Internet (d’où la notion de distribution).

Ce type d’attaque a été rendu célèbre par les événements survenus en Géorgie l’année dernière, où des attaques coordonnées contre les sites Web gouvernementaux ont accompagné les tensions militaires avec la Russie du mois d’août 2008. C’est donc assez logiquement qu’une explication politique a été trouvée à cette attaque contre Twitter et Facebook. En effet, l’hypothèse d’un attaque ciblant Cyxymu, un abonné Géorgien de Twitter et Facebook et s’exprimant pour l’indépendance la défense d’intérêts liés à la situation de l’Abkhazie s’est très rapidement propagée.

Évidemment, l’utilisation croissante de ces sites par des personnalités du monde politique n’est pas pour rien dans cette médiatisation de l’incident. Et la politique est souvent évoquée dans le cas d’attaques rendues publiques au cours des trois dernières années. La torpeur de l’été y est sans doute aussi pour quelque chose et cela montre aussi l’intérêt des médias pour ces nouvelles formes de communication et de diffusion de l’information.

La réalité des attaques en déni de service est qu’elles sont quotidiennes sur Internet. Les botnets, par exemple, que j’ai évoqués à plusieurs reprises ici, permettent ce genre d’attaques. Ces types de services sont même commercialisés par des groupes criminels pour quelques dizaines ou centaines de dollars, vantant la possibilité d’empêcher le fonctionnement du site Web de son concurrent. Certains (comme Max Kelly, directeur de la sécurité chez Facebook, répondant ici à CNet News), ont émis l’hypothèse que cette attaque particulière aurait été rendue possible grâce à la diffusion de spams supposément émis par Cyxymu et conduisant des milliers d’usagers à se connecter en même temps sur son « tweet » (blog de Cyxymu).

L’explication est-elle convaincante ? L’information sur la coïncidence entre le spam visant Cyxymu et les incidences sur Twitter et Facebook est perturbante, parce qu’elle vise encore la Russie ou plutôt des citoyens Russes, mais sa source est intéressante : Max Kelly a certainement accès aux journaux des serveurs Web de sa société (Facebook) et donc à l’origine des clics qui ont conduit à cet incident, où en tous cas d’une partie d’entre eux.

Cette affaire mérite-t-elle un tel intérêt ? Oui, au sens où la défaillance pendant plusieurs heures d’un site Web aussi utilisé (et utile selon les points de vue) que Twitter en tant que telle est un événement. Les protections contre les attaques en déni de service ne sont pas facile à mettre en œuvre et supposent souvent d’installer des infrastructures supplémentaires en amont des serveurs Web pour filtrer les requêtes problématiques. Il semblerait que dans ce cas il s’agissait – au moins partiellement – de connexions légitimes provenant d’internautes réels utilisant leur propre navigateur : il paraît difficile d’imaginer de filtrer de telles connexions (il faudrait filtrer au niveau applicatif, à savoir sur la base du contenu de la requête lui-même – l’adresse de la page demandée – qui est quasiment le même pour tous les clics).

En tous cas, il sera essentiel que des dispositifs plus efficaces soient inventés pour lutter contre les attaques en déni de service, notamment dans le cas de serveurs utilisés par autant d’internautes dans le monde. Le « cloud computing », c’est-à-dire le développement de technologies qui permettent de stocker toutes ses données dans des serveurs accessibles et exploitables de partout sur Internet n’est pas viable à long terme dans de telles conditions (on voit combien les incidents dont souffrent parfois les plateformes de Google fait douter ses usagers).

PS: Information incidente révélée aujourd’hui par Jose Nazario de chez Arbor Networks (origine ici). Celui-ci a découvert pendant des investigations sur cette affaire d’attaque en déni de service contre Twitter, que des comptes Twitter sont utilisés par des criminels Brésiliens comme outil pour diffuser les commandes à destination d’un botnet, dont la fonction est vraisemblablement la collecte illégale de données personnelles.

Hébergeurs malhonnêtes : nouvelle fermeture (3FN)

3FN

J’ai déjà pu évoquer plusieurs cas de fermetures d’hébergeurs malhonnêtes aux États-Unis cette année, notamment le cas de la société McColo. Cette semaine, un nouveau cas avec la société « Pricewert LLC » (société basée à Belize) et une évolution dans le processus qui a conduit à la fermeture de cet hébergeur : l’action résolue des services en charge de la protection des consommateurs et de la régulation du commerce aux USA (la FTC ou Federal trade commission).

On apprend donc jeudi, dans un communiqué de la FTC, qu’elle a obtenu en justice la fermeture de cet hébergeur qui exerce ses activités sous plusieurs dénominations (3FN et APS Telecom). L’investigation menée par la FTC aurait permis de démontrer que cette société aurait des liens avec des groupes criminels impliqués dans la distribution de logiciels malins, la distribution de pornographie enfantine ou des centres de commande de botnets.

La notion d’hébergeur malhonnête est ici définie par la FTC aussi par le fait que la société protégeait ses hôtes en ne répondant pas aux requêtes officielles ou en utilisant des techniques d’évasion numérique, c’est à dire ici l’hébergement sous des adresses IP différentes des mêmes services illicites.

La société 3FN (3fn.net) semblait être un hébergeur à la fois reconnu et critiqué. Cette société aurait été créée en 1999, est installée depuis cette époque en Californie. Ainsi, la société Triple Fiber Network a pu récemment annoncer la signature d’un contrat avec LEVEL3, l’un des plus gros fournisseurs de connectivité Internet. Selon les chiffres les plus récents, ce sont plus de 7600 domaines qui étaient hébergés chez 3FN. Des serveurs au contenu clairement malhonnête : Portland APS Telecom hébergeait ainsi ultimatepayment.com ou truebillingservices.com – des serveurs de paiement utilisés pour différentes escroqueries au faux antivirus (on note au passage des liens avec EstDomains dont l’accréditation ICANN a été interrompue en septembre 2008), IC Audit & Consulting – une escroquerie typique à l’emploi d’intermédiaires financiers, etc. Les exemeples sont innombrables.

Ainsi, le NCMEC aurait relevé plus de 700 rapports d’hébergements de contenus pédopornographiques, le premier remontant à 2004. Enfin, le botnet Cutwail aurait été affecté par cette nouvelle fermeture.

Pour mener ces investigations, la FTC a reçu le soutien de spécialistes de la NASA (qui dispose d’enquêteurs spécialisés, comme beaucoup de grandes agences américaines), l’université de Birmingham dans l’Alabama (l’équipe de Gary Warner), le National center for missing and exploited children (NCMEC), l’association Shadowserver, la société Symantec et le projet Spamhaus.

Les contraintes validées par le juge sont d’interdire à la société Pricewert LLC de poursuivre ses activités, de contraindre ses fournisseurs de connectivité à Internet et aux centres d’hébergement de cesser tout service à son profit. Les biens de la société ont aussi été gelés, en attente d’une première audience sur le fond qui devrait se tenir le 15 juin prochain.

Il sera intéressant de comprendre si cette société a été créée en 1999 pour commettre de tels méfaits, si c’est une dérive de ses gestionnaires attirés par l’appât du gain ou une prise de contrôle ultérieure. En tous cas des liens ont bien été établis avec des personnes originaires de l’Europe la plus orientale (y compris a priori le gestionnaire de la société 3FN). Enfin, il faut souligner ici l’implication des autorités américaines dans cette démarche, ce qui avait manqué dans les affaires McColo et Atrivo.

Botnet de 1,9 million de machines – nouvelles méthodes de lutte

In English anglais

La société Finjan révèle aujourd’hui l’existence d’un botnet regroupant plus de 1,9 millions de machines infectées.

Le centre de commande de ce réseau de machines zombie serait situé en Ukraine et selon les informations collectées par les spécialistes de Finjan, grâce à la surveillance qu’ils ont pu faire en s’infiltrant dans ce serveur de commandes, il y aurait une équipe de six personnes à la tête de ce complot numérique.

Sur le blog de Finjan, on voit des exemples de l’interface web de contrôle de ce réseau. Les actions qui peuvent être ordonnées par ce centre de commandes incluent la possibilité d’installer des chevaux de Troie aux fonctions variées : lecture d’adresses mél, communications entre machines en utilisant le protocole HTTP des serveurs Web, le lancement de processus malins, l’injection de code exécutable dans d’autres processus déjà lancés, la visite de sites Web sans l’intervention de l’utilisateur de la machine, etc.

La répartition relevée par Finjan est la suivante : US / 45%, UK / 6%, Canada / 4%, Germany / 4%, France / 3%, autres / 38%. Cela représente donc environ 60.000 machines victimes sur l’ensemble de notre territoire national… Il semblerait que les machines infectées tournent sous Windows XP.

On voit ici, une fois de plus, que pour lutter contre ce type de cyberdélinquance, il est indispensable de pouvoir collecter des preuves en s’infiltrant dans les systèmes des suspects. Et les services d’enquête ne disposent pas de ce genre de pouvoirs en France. Il n’est même pas sûr qu’on puisse utiliser des preuves collectées de cette façon par des sociétés privées pour poursuivre ces suspects en justice. Ainsi que le relève cette semaine Joe Stewart à la conférence RSA – organisée à San Francisco – il est grand temps que les méthodes de lutte s’adaptent à ces nouveaux défis, et pas uniquement du côté de l’industrie mais en partenariat avec des services d’enquête et la justice pour mettre un terme à l’action de ces groupes criminels.
Technorati Profile

Condamnation d’un cracker de 17 ans à 11 mois de prison aux USA

In English anglais

Worcester

Worcester

Âgé aujourd’hui de 17 ans, un jeune originaire de Worcester, dans la région de Boston (Massachusetts, USA) a été condamné à 11 mois de prison dans un centre de détention pour mineurs et un total de 2 ans avec sursis, lors d’un jugement prononcé la semaine passée.

Il était poursuivi pour avoir commis des faits d’atteintes à des systèmes de traitement automatisé de données (d’entreprises), passé des appels injustifiés au numéro d’urgence américain (911) et utilisé des numéros de cartes bancaires volés pour effectuer des achats. Tous ces faits ont été commis entre novembre 2005 et mai 2008.

Le suspect, connu sous le pseudonyme de DShocker, a reconnu les faits et risquait un maximum de 10 ans d’emprisonnement. En France, pour des faits similaires, à savoir des intrusions dans des systèmes de traitement automatisés de données, des attaques en déni de service, l’exploitation de botnets, ce jeune homme risquait jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 € d’amende (articles 323-1 à 323-7 du code pénal). En réalité, s’agissant d’un mineur, il n’aurait peut-être pas été condamné en France à une peine d’emprisonnement pour de tels faits.

Botnets à louer

BBC Click

BBC Click

Le 12 mars dernier, une affaire faisait le tour de l’actualité sur Internet : des journalistes de la BBC ont montré dans un reportage comment il était possible aujourd’hui de louer les services d’un botnet, ces réseaux de machines zombies qui permettent de commettre la plupart des malveillances sur Internet : diffusion de courriers électroniques non sollicités (spams), attaques en déni de service distribué, hébergement furtif de sites de phishing, etc.

Fonctionnement de principe des botnets

L’idée est de diffuser via Internet un ver, c’est-à-dire un virus qui se propage de proche en proche par ses propres moyens. Ce ver en contaminant un ordinateur en prend pratiquement le contrôle, se connecte à un serveur de commande piloté par le propriétaire du botnet, et la machine devient ce qu’on appelle une machine zombie. La particularité de ce type de virus c’est qu’il ne perturbe pas forcément de façon exagérée le fonctionnement de l’ordinateur qui l’héberge, mais a plutôt intérêt à ce qu’il soit connecté aussi souvent que possible sur Internet et en plein état de marche, pour pouvoir profiter de sa connectivité et de sa puissance de calcul.

C’est par le cumul des capacités de dizaines ou de centaines de milliers de tels zombies que les criminels constituent des botnets – réseaux de bots – qu’ils peuvent exploiter pour commettre leurs méfaits de façon distribuée. Le serveur de commande peut-être un serveur IRC (protocole permettant de dialoguer en temps réel au travers d’un réseau de serveurs interconnectés), un serveur Web ou tout autre protocole au travers duquel le diffuseur du virus pourra faire passer ses commandes et être sûr que toutes les machines contaminées et connectées le visitent régulièrement.

Le ver Conficker – qui est sensé faire l’actualité ce 1er avril (voir l’article que j’ai rédigé voilà quelques jours) – est conçu pour obtenir ses mises à jour et les commandes de son propriétaire de façon similaire, en se connectant sur des serveurs Web dont l’adresse est calculée par un algorithme évolutif.

L’affaire BBC

Ce que cherchaient à mettre en lumière les journalistes de l’émission Click de la BBC, c’était qu’il était possible de louer les services d’un botnet, pour quelques heures ou quelques jours. Le débat qui a germé sur Internet et dans l’actualité par la suite venait de la démonstration qu’avaient cherché à faire les journalistes : non seulement ont-ils loué un botnet de quelques 22.000 machines et donc utilisé à leur insu – et donc de façon illégale – les ordinateurs d’autant de victimes, mais aussi ont-ils testé les fonctionnalités de ce botnet, en envoyant des spams vers des adresses de courrier électronique leur appartenant et en attaquant de façon concertée un serveur Web – hébergé lui aussi de connivence avec les journalistes, heureusement ! On ne sait pas quels dégâts ils ont pu faire au passage…

Dans leurs explications, justifiant leurs actions, les journalistes se camouflaient derrière l’idée qu’ils n’ont pas utilisé le botnet avec des intentions malhonnêtes. Par exemple, ils n’ont pas collecté de données personnelles sur les ordinateurs zombies. Or, il est clair, qu’ils ont pénétré frauduleusement dans les ordinateurs de ces quelques 22.000 victimes, modifié leur comportement, fait transiter des données étrangères (les spams et les attaques), et l’intention frauduleuse est bien là. C’est comme si un délinquant essayait de s’exonérer d’avoir volé une voiture parce qu’il la rend avec quelques litres d’essence en moins seulement et qu’il s’en est seulement servi pour faire le tour de la ville…

Passons, leur démonstration reste inéressante, et il revient à la justice anglaise de décider ou non de l’opportunité de poursuites…

Mais après ?

Un blogueur de ZDnet attire notre attention sur quelques détails de ce reportage, qui se révèlent particulièrement intéressants. Dancho Danchev est un observateur attentif du développement de ces botnets en kit. Ainsi, pour lui, l’exemplaire montré dans le reportage est relativement récent. La plateforme « Chimera » serait commercialisée par un prestataire russe, qui est connu pour une autre série de botnets appelée « Zeus », qui a par exemple des modules optionnels permettant de faciliter le vol de numéros de cartes bancaires sur Internet – autrement appelé carding.

Il conclue ainsi son article :

Le plus inquiétant avec ce type de services de location de logiciels malicieux ou de botnets est leur effort manifeste sur la standardisation, avec pour conséquence une plus grande efficacité et une capacité à changer d’échelle très facilement. Par exemple, à un « consommateur » qui s’interrogeait – avant d’acheter les « services » – sur la capacité du logiciel de contrôle de botnet à contrôler plus de 50.000 hôtes contaminés, le marchand lui a répondu que le botnet le plus important qu’ils opéraient comportait 1,2 millions d’hôtes et fonctionnait parfaitement.

Il ne fait donc plus doute aujourd’hui que non seulement le crime organisé s’est emparé des nouveaux modes de délinquance numériques, mais il en optimise les performances et le rapport. Les botnets sont autant de phénomènes à surveiller, tout comme les hébergeurs malhonnêtes évoqués en novembre dernier. Pour une action plus efficace à leur encontre une action concertée des pouvoirs publics – notamment judiciaires et d’investigation – mais aussi des acteurs techniques de l’Internet est absolument nécessaire.

Suite de l’affaire McColo

Comme on pouvait s’y attendre, les niveaux de pourriels continuent de progresser et on devrait atteindre assez rapidement les niveaux d’avant la fermeture de l’hébergeur McColo.

Cet article du site CRN détaille les évolutions prévisibles dans ce domaine. Ainsi que cet article sur SecurityFocus. De même, les craintes autour d’un futur botnet basé sur le ver Downadup/Conficker laissent présager les pires évolutions dans ce domaine pour les mois à venir.

Affaire à suivre…

Chute du spam suite à la coupure de l’Internet d’un hébergeur peu sécurisé

Un hébergeur de la région de San Francisco a été déconnecté de l’Internet par ses différents fournisseurs de connectivité suite à des signalements qui soulignaient son implication dans une majeure partie des pourriels circulant ces dernières semaines sur Internet.

Dans sa suite d’articles, un journaliste, auteur d’un blog (Security Fix) du Washington Post, Brian Krebs, déclare avoir collecté de nombreuses informations démontrant l’implication des machines hébergées par la société McColo Corp. de San Jose, Californie. Après quatre mois d’observations il a décidé de contacter les fournisseurs de connectivité à Internet de cette société qui semblent avoir réagi très rapidement et ont coupé très rapidement tous les liens de cette société. Il semble que la société Kaspersky, ainsi qu’un rapport publié par HostExploit.com (ici la dernière version de ce rapport) soient la source des informations qui ont mené ce journaliste à s’activer sur ce dossier.

Selon les différents chiffres cités par le journaliste, obtenus auprès de différentes sources en Europe et aux Etats-Unis, près de 60 à 70% des spams circulant actuellement ont ainsi pu être éliminés d’un seul coup. Selon SANS, le réseau de cet hébergeur servait aussi à la diffusion d’images de mineurs à caractère sexuel.

Évidemment, une telle chute du spam sera de courte durée, et les émetteurs de ces messages non sollicités se reporteront sur d’autres ressources de l’Internet qui sont vulnérables. Le même journaliste cite en effet le cas d’un autre hébergeur californien qui avait subi le même sort au mois de Septembre 2008 et il n’avait fallu que quelques jours pour que les spammeurs trouvent de nouveaux hôtes.

A la lecture des différentes études publiées, il semblerait que les réseaux les plus utilisés par les cybercriminels ne sont pas tous situés dans les pays habituellement cités, mais ils peuvent se trouver aussi bien aux Etats-Unis et très certainement au coeur de l’Europe. C’est assez logique, puisque cela permet de disposer d’une excellente connectivité avec les futures victimes…