L’édition 2020 du FIC, 12e du nom, était placée cette année sous le signe de l’Humain, ces hommes et ces femmes qui font la cybersécurité.
Quoi de plus vrai ?
Cette année, j’ai eu l’occasion de le vivre en plein, puisqu’en ayant pris la responsabilité de notre nouveau Pôle national de lutte contre les cybermenaces en novembre dernier, je me devais d’être pleinement impliqué dans l’organisation de notre participation au FIC. Et ce fut une fois de plus une formidable expérience humaine, avec évidemment nos spécialistes du C3N ou de l’IRCGN pour expliquer les dernières nouveautés techniques et opérationnelles, mais aussi les enquêteurs des antennes du C3N (les antennes de Lille et Bordeaux étaient représentées) pour témoigner de leur action au quotidien. C’est une vraie fierté que de travailler au contact de ces 5000 femmes et hommes du réseau CyberGEND de la gendarmerie qui œuvrent au quotidien contre la cybercriminalité. Je n’oublie pas nos collègues de la police nationale, de la justice et des autres administrations qui partagent cette lutte.
L’humain au service de la cybersécurité, ce sont aussi tous nos partenaires à l’honneur: cybermalveillance.gouv.fr et E-Enfance étaient à nos côtés cette année. L’association E-Enfance travaille en particulier au développement d’une application ludique de sensibilisation à destination des adolescents avec la Brigade de prévention de la délinquance juvénile de la gendarmerie des Yvelines, le projet PROTECT.
L’humain, ce sont les près de 400 participants de la Conférence sur la réponse aux incidents et l’investigation numérique, CoRI&IN organisée par le CECyF, qui rassemble chaque année spécialistes du privé et du public pour échanger autour des outils et des méthodes de l’enquête numérique et de la réponse à incidents.
Outre le CECyF, de nombreuses autres associations étaient présentes sur le FIC, comme l’ARCSI, l’OSSIR, le CLUSIF, le CESIN ou Signal Spam, qui me sont particulièrement chères, mais aussi d’autres venues présenter leurs projets comme ISSA France, le CEFCYS ou nos amis de MISP. Et beaucoup d’autres. Les liens entre les femmes et les hommes de la cybersécurité, par delà les frontières des entreprises et des administrations, entre les métiers. Bravo à tous ceux qui s’engagent pour faire vivre ces associations !
L’humain ce sont tous ceux qui ont permis au FIC de se réaliser encore cette année, les organisateurs à nos côtés, le comité de programme, les conférenciers et les exposants (450 stands de toute taille cette année !). J’ai eu l’honneur de participer à une table ronde passionnante sur l’accès à la preuve numérique et les discussions en cours sur le CLOUD Act américain et le règlement européen E-evidence.
L’humain c’est aussi les plus de 12.000 participants français et de nombreux autres pays proches et lointains (nous avons notamment reçu des collègues allemands, sénégalais, britanniques, canadiens, malgaches et australiens). Ce sont toutes ces rencontres et ces échanges qui font du FIC un moment exceptionnel. A très bientôt à tous pour de futures collaborations ou simples conversations et vive le FIC 2021.