Enfin, les présentations de la dernière session :
Greg Day, McAfee UK, sur le futur des menaces telles que les entrevoient les spécialistes de sa société: moteur économique de la délinquance numérique, la nécessité de prévenir les danger des réseaux sociaux, se servir de l’informatique en nuages pour contrer les délits numériques, les enjeux de la convergence.
Petrus Golose, de la police nationale d’Indonésie sur les activités des terroristes sur Internet.
Marc Goodman, IMPACT, a souligné la prise en compte nécessaire de la délinquance sur les mondes virtuels ludiques ou moins ludiques (Second Life, World of Warcraft, etc…). Les crimes virtuels qui y sont commis doivent-ils être poursuivis, comme le vol de propriété virtuelle, la pornographie enfantine virtuelle (en France ce serait le cas) ou le « viol » virtuel. Une évolution inquiétante, Entropia Universe qui attribue une carte de retrait réelle permettant de retirer de l’argent acquis sur son compte virtuel.
Zahid Jamil, avocat au Pakistan, a conclu ces deux jours de conférence sur les exemples vécus par un pays comme le sien, encore peu développé en termes de législation adaptée, alors que les crimes numériquesy ont quand même lieu.
Bilan de cette conférence
Des rencontres très denses, des échanges réellement internationaux, mais toujours les mêmes problèmes exprimés : les législations adaptées sont encore trop peu implémentées, les formations à destination de l’ensemble des professionnels concernés – magistrats, enquêteurs mais aussi partenaires industriels – ne sont pas partout disponibles. Encore beaucoup de travail en perspective pour l’ensemble de la communauté internationale chargée de ces problèmes et la situation économique difficile ne devrait pas faciliter les choses.